Un gros troupeau de gnous arrive près de la rivière Mara.
A l'approche de la rive, l'éternel question que semble se poser les gnous depuis des siècle: "J'y vais, j'y vais pas, j'y vais, j'y vais pas...?". Et cela peut durer des heures avant qu'un individu plus téméraire que les autres ne se jette à l'eau.
A l'approche de la rive, l'éternel question que semble se poser les gnous depuis des siècle: "J'y vais, j'y vais pas, j'y vais, j'y vais pas...?". Et cela peut durer des heures avant qu'un individu plus téméraire que les autres ne se jette à l'eau.
La réaction en chaîne est alors amorcée.
La configuration du crossing: une petite falaise à descendre, un premier plongeons, il faut ensuite remonté sur une étroite bande de terre avant de plonger à nouveau dans la rivière pour la traverser à la nage. Remarquez en bas à droite de l'image.
Un crocodile attend son heure.
Il n'attaquera pas pour le moment. Le nombre de gnous est trop important et il risquerait d'être piétiner
Pendant ce temps, rien ne semble pouvoir arrêter cette folie.
Les sauts sont impressionnants.
Parfois en duo synchronisé.
a frénésie du moment se transmet aux photographes qui entrent aussi dans une sorte de transe.
Le spectacle semble ne jamais devoir s'arrêter.
La pression sur les gnous au bord de la rivière se fait de plus en plus intense,
jusqu'à devenir oppressante.
Une nouvelles voie en alors ouverte.
Mais les deux chemins se rejoignent sur l'étroite bande de terre émergée.
Le spectacle est impressionnant.
Ce n'est qu'une effervescence de poussières et de sons.
Le spectacle se répète,
encore et encore ...
Sur l'autre rive, les arrivants sont épuisés.
Petit à petit, le flux diminue.
Les regroupements sont moins nombreux.
C'est le moment que choisi le crocodile pour passer à l'action.
Une fois sa proie choisie,
l'attaque est fulgurante.
Il veut entraîner sa victime sous l'eau pour la noyer.
Même si le gnou se bat pour sa vie,
cette fois, c'est le crocodile qui gagne.
Les derniers gnous se jettent à l'eau avec toujours autant d'enthousiasme.
Presque tout les gnous arrivent sur la rive, mais un nombre non négligeable de ces drôles de gazelles se sont noyées ou ont étés tuées par les crocodiles.
Le troupeau quitte la scène sans se retourner, dans le plus grand calme, comme s'il ne venait pas de participer à l'un des spectacles le plus grandiose que la nature nous donne.